Resources and synergies development

Le TCS Amsterdam Marathon sous la bannière de Resources and Synergies Development

R&SD a eu le grand plaisir de soutenir messieurs Christian Hick et Thomas Dewez lors de l'édition 2016 du TCS Amsterdam Marathon.

Ils ont bien voulu partager avec nous le récit de leur expérience.

Encore Bravo à eux !

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2 coureurs : Thomas et Christian avec l’objectif de parcourir les 42 km 195 m pour une première expérience à Amsterdam.

Pour nous soutenir : nos nombreux trails d’entrainement mais aussi nos supportrices et Resources and Synergies Development.

Le vendredi 14 octobre 2016 en soirée, nous arrivons à Amsterdam et découvrons ses canaux. Nous profitons de la journée du samedi pour retirer nos dossards et visiter l’exposition du marathon.

Quelques photos s’imposent.

 

Visite éclair du centre historique d’Amsterdam l’après-midi avant de se rassasier en prévision du lendemain.

Dimanche, 7h40, nous nous retrouvons dans la cuisine du B&B, pour emmagasiner un maximum d’énergie. 8h, départ pour l’Olympisch Stadion. Des milliers de coureurs convergent. Nous rejoignons notre box, qui rassemblent les coureurs ayant un objectif de 4h00 à 4h30. Avec un objectif de 4h30, raisonnables, nous occupons la seconde partie du box. Nos regards sont tournés vers l’écran géant pour scruter le premier départ. 9h30, l’envoi est donné, les foulées du futur vainqueur donnent des frissons : 20 km/h de moyenne. Quinze minutes plus tard, notre box s’élance sur le parcours. Les premières foulées sont bonnes, nous quittons le stade.

Nous rejoignons le centre-ville, traversons le parc Vondel, 5 km. Passage dans le quartier d’affaires, voici la bannière des 10 km. Notre duo est rejoint par le paternel d’un des membres. Attaquant son 3ème marathon, après New-York et Rome, il nous donne le tempo. Nos supportrices nous soutiennent régulièrement par de vibrantes acclamations aux différents points de rendez-vous. Tous les éléments sont là pour réussir la course. A la moitié du 13ème km, nous rejoignons l’Amstel, dépassons un premier puis un second moulin à vent. En face, nous apercevons, entre les animations sur l’eau, les  ‘premiers’ coureurs qui rejoignent déjà la capitale. A ce moment, le vainqueur de la course passe certainement déjà la ligne d’arrivée avec un nouveau record à la clé. Mais cela, nous ne le saurons qu’à notre propre arrivée, patience.

Peu après avoir traversé l’Amstel sur un pont à bascule à hauteur de la localité d’Ouderkerk-Sur-Amstel dans la campagne amstellodamoise, la bannière des 21km est franchie. Le décompte commence. Si nous maintenons notre rythme, nous devrions tenir les 4h30. 25ème km, nous quittons le fleuve pour qu’il reprenne sa tranquillité et nous rejoignons une zone d’activité équipée de longues et larges routes sans fin. Heureusement, ce milieu ne s’éternise pas, nous rejoignons les zones d’habitats et de verdure.

Passage sous la bannière des 30 km avant d’apercevoir celle des 35 km qui nous permet de rejoindre le centre-ville. Le rythme se maintient mais la fatigue s’accumule et les jambes s’alourdissent. On décompte les km. 36, 37, 38 km, la détermination pour atteindre l’objectif est d’autant plus forte que les douleurs se font plus présentes. Les derniers kilomètres sont devant nous sur un parcours que nous avons foulé quelques heures plus tôt, en sens inverse : traversée du parc Vondel, encore 2 km. Le mental prend le relai du physique mais le rythme se ralenti. Le stade est en vue. Le publique derrière les barrières est toujours aussi fervents.

Nous rentrons dans le stade, 175 – 100 – 50 mètres. Bras levés, sourire aux lèvres, nous passons la ligne d’arrivée. On se félicite : médaille et photos nous permettent d’oublier les douleurs. Résultat : 4 heures 30 minutes et 1 seconde. L’objectif est atteint, certes loin du vainqueur qui a terminé la course en 2 heures 5 minutes et 20 secondes, mais presque aussi régulier que lui.